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Ferme ma gueule.

21 août 2013

Tu me manques

Maintenant, c'est une fois tous les 20 jours. Mais ça fait quand même un peu mal. Il faut s'accrocher.

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2 août 2013

Encore toi.

Ne pourrais-tu pas seulement te contenter de disparaître ?

j'ai l'espoir douloureux...

30 juillet 2013

Nettoyage d'été

Et Vous ? Vous me manquez un peu.

J'ai rangé mes tiroirs, j'ai jeté plein de choses. Je pensais ressuciter mes cours de la fac, mais je crois qu'ils vont eux aussi finir à la poubelle : le temps de tout déchiffrer, j'aurais déjà lu des centaines de bouquins, ce qui sera certainement plus productif. Je regrette le temps des lettres, des mails, de la communication "longue". Je regrette cette intimité perdue avec mes amies. Peut-etre que c'est juste un truc de gamines, moi, j'aimais bien.

Il ne reste que quelques fils électriques à déméler, et ma chambre sera celle d'une jeune adulte, ordonnée et sans véritables secrets. Je préfère. Je respire mieux.

30 juillet 2013

Lettre à toi.

J'ai retrouvé dans une boîte la liste des chansons de Brel que tu me conseillais. Elle puait la clope, parce qu'il restait un vieux mégot dans la boite...du temps où je fumais, et où je ne voulais pas que mes parents le sachent. J'avais 17 ans.

J'en ai 23. On ne peut pas dire que le chemin a été de tout repos. Tu me parlais aussi du poème de Robert Frost. Pour sûr, j'ai pris le chemin le moins évident, mais je ne suis pas sûre d'avoir choisi quoi que ce soit. Ce soir, je prends de la mélatonine, parce que j'ai peur de ne pas dormir. Parce que j'ai peur de vouloir encore reparler à ton père, de vouloir me raccrocher à lui, comme une naufragée au premier bout de plastique qui lui tombe sous la main...Un bout de plastique. Ce n'est pas très généreux, après ce qu'il m'a offert...mais je ne sais plus quoi penser de cette histoire. Il me faudrait vraiment des gens transparents. 

Aujourd'hui, je t'écris pour te dire, comme d'habitude, que tu me manques. Que j'aurais aimé être pour toi une amie, une vraie, pas seulement un objet de curiosité, ou plus tard, de mépris. J'ai relu les lettres que j'échangeais, à 13-14 ans, avec les filles. C'était naïf, parfois franchement ridicule, mais il y avait cette proximité et cette sincérité que je ne retrouve plus aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai grandis, ou parce que je me suis éloignée des autres. 

M'éloigner, c'est un peu ce que je viens faire ici. Je peux t'écrire comme bon me semble, sans te déranger, sans avoir à me demander si j'ai basculé dans l'impudeur, parce que toi, tu es tellement lointaine...J'ai retrouvé aussi notre photo de classe. Je l'avais totalement oubliée. Tu es dessus. Tu te ressemble, avec ton manteau gris, tes cheveux mi-longs. C'est comme ça que je t'ai aimée. Enfin, aimée, si j'ai le droit de le dire. Tu m'as dit que l'amitié, je ne savais même pas ce que c'était. Je ne sais pas si tu le pensais vraiment ou si tu l'as dit parce que tu étais en colère, parce que tu ne me comprenais plus. Et c'est vrai, j'étais sans doute devenue incompréhensible. 

Pourtant, je crois que je me suis toujours efforcée d'être lisible. Je voulais que tu arrive à me voir derrière tout ça. Je voulais ne pas disparaître dans tes yeux...J'ai échoué magistralement. Aujourd'hui, je ne regrette pas vraiment. Enfin si. Ici, je peux le dire, tu ne le liras pas. Je suis désolée, je regrette encore. Moins, mais encore. Peut-être pour toujours. Je voudrais te revoir. Je voudrais que tu sois celle que je voulais pour amie, et pas cette autre que je n'ai pas reconnue. Tu sentais bon le cuir mal tanné et un autre parfum, "le nouveau Guerlain"' tu disais, mais je ne l'ai jamais retrouvé...Ton père avait un peu la même odeur. Je dois être un peu dingue.

 

Passe une bonne nuit...

 

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